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Evaluation de l’accord cadre France / UICN 2008 - 2012

Pays :Années du projet : 2012
Nom du client : UICN Montant total du projet : 42.500 €
Partenaires : BRLi Hommes / mois : 1

Description du projet :

Reconnaissant le rôle clé que joue l’IUCN au niveau mondial en matière de protection de la biodiversité, le gouvernement français a signé en 2005 un accord cadre de coopération avec cette institution. Suite à une première phase de 3 ans (2005-2008), cet accord cadre a été reconduit sur la période 2009-2012. Il vise à promouvoir la gestion durable de la biodiversité dans les pays du sud ; son objectif est d’optimiser les synergies entre les valeurs ajoutées d’institutions publiques françaises et l’UICN en matière de conservation de la biodiversité.


Les institutions françaises concernées sont le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE), le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), le Ministère Délégué à l’Outre-Mer (MDOM) et l’Agence Française de Développement (AFD).
L’accord s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la politique française en matière de préservation de l’environnement mondial. Il traduit également le souhait de voir le rôle de la France renforcé au sein de l’UICN.
Doté d’un budget initial de 8 Millions d’Euros, ce partenariat s’appuie sur trois modalités de mise en œuvre : (i) une subvention annuelle au budget général de l’UICN, (ii) une subvention annuelle pour la réalisation de projets via l’UICN et ses partenaires, (iii) un soutien technique direct via la mise à disposition de cinq experts français au siège et dans différents pays. Un portefeuille de 16 projets de conservation de la biodiversité et gestion des ressources naturelles a été développé dans le monde.


De façon générale, il est attendu que l’accord cadre France-IUCN ait trois effets majeurs : un effet de « levier » permettant notamment de mobiliser des acteurs et des moyens sur des politiques et projets communs, un effet « plateforme » via la création et l’animation des réseaux permettant de créer des synergies entre acteurs, un effet « pionner » via le développement et la mise en place d’outils novateurs.


L’évaluation avait pour objet de faire le bilan de l’architecture institutionnelle de l’accord-cadre, d’évaluer les différentes actions menées (subventions, projets, AT) selon les critères CAD d’évaluation, pour déboucher sur des recommandations stratégiques et opérationnelles quant à une troisième phase éventuelle.
 

Services rendus :

Le travail des consultants a permis de :

  • Réaliser un bilan critique des résultats (forces et faiblesses) de l’accord-cadre, des projets de terrain et des missions des assistants techniques ; ainsi que les points relatifs à la cohérence, la pertinence ou encore la pérennité ; ces éléments ont été mis en regard des objectifs fixés ;
  • Faire une analyse des facteurs-clés qui expliquent ce bilan, sur le plan politique et stratégique, institutionnel, opérationnel ou encore mode opératoire, en essayant de tirer les enseignements de l’évaluation pour la suite de l’accord-cadre ;
  • Déboucher sur des recommandations argumentées pour la suite des interventions, en répondant notamment aux grandes questions posées par l’évaluation sur les orientations politiques compte tenu des stratégies de chaque partenaire, le montage institutionnel pour accroître les effets de levier attendus, les axes stratégiques, dont le développement de nouvelles actions, nouvelles cibles, choix géographiques, le montage programmatique en tirant les leçons de l’évaluation sur les résultats des projets terrain, le montage institutionnel, avec des réorientations des rôles et relations et des mécanismes inter-acteurs, inclus l’élargissement à d’autres partenaires institutionnels

Au-delà les consultants ont pu répondre à plusieurs questions stratégiques pour l’UICN et ses partenaires français :

  • Comment le rôle de la France a évolué au sein de l’UICN, et quels apports à l’influence française générale dans les débats internationaux sur la conservation, quels ont été les leviers utilisés, leur avantages et limites ?
  • Qu’est-ce que l’accord-cadre a apporté à l’UICN pour mieux jouer ses rôles, notamment effet d’influence sur la prise en compte de la conservation de la nature dans les sociétés ?
  • Quelle cohérence et quelles inter-actions entre les actions menées et les orientations de laide française ?
  • Comment améliorer les effets de levier attendus en termes de choix stratégiques (domaines, pays, type d’interventions), programmatiques, institutionnels (architecture, relations inter-acteurs, pilotage, ...) ?